Les contre-indications absolues de la chirurgie muco-gingivale sont les mêmes que les contre-indications de la chirurgie dentaire classique.
Les techniques avec apport de gencive encore appelées « greffes de gencives » font appel à un second site opéré dit le site donneur.
Le principe est de prélever de la gencive où le patient en possède en excès et de la placer au niveau des récessions qui seront alors considérées comme le site receveur. Les deux zones principalement utilisées pour le prélèvement de la gencive sont le palais et la tubérosité maxillaire (petit bourrelet de gencive en arrière de la dernière molaire de la mâchoire supérieure).
La greffe de conjonctif enfoui est indiquée pour le renforcement des récessions gingivales de classe I, II et III de Miller.
La technique sans apport de gencive fait appel à ce que l’on appelle des lambeaux « déplacés » ou « repositionnés ». Le principe de ces lambeaux est d’utiliser et de déplacer la gencive résiduelle à proximité de la ou des récessions.
Il existe des situations où le patient ne ressent aucune gêne et où néanmoins la chirurgie muco-gingivale est recommandée.
Il y a plusieurs attitudes lorsqu'on est en présence de récesssions gingivales.
P.D. Miller en 1985 a émis une classification descriptive permettant de pronostiquer la possibilité de recouvrement de la récession :